« comment j’ai décroché mon 1er emploi en sortie d’études. »

• un diplôme en poche, mais des doutes sur l’avenir.
• une stratégie ciblée pour maximiser ses chances. 
• 34 candidatures, 5 entretiens et une première leçon.
• le jour où tout a changé.
• l’écart entre la formation et la réalité du marché.
• ses conseils aux jeunes diplômés.

un diplôme en poche, mais des doutes sur l’avenir.

Comme beaucoup d’étudiants, Sasha a exploré plusieurs voies avant de découvrir sa véritable vocation. Après un bac scientifique, elle s’est dirigée vers des études en Sciences Politiques avant de se réorienter en Sciences de l’éducation, puis d’obtenir un master en communication. Son objectif était clair : travailler dans une agence de communication et marketing.

Mais une fois diplômée, elle s’est vite heurtée aux exigences du marché. « Je pensais que mon master suffirait pour décrocher un poste rapidement, mais les premières semaines ont été mentalement éprouvantes. La plupart des offres demandaient déjà plusieurs années d’expérience, ce qui limitait considérablement mes chances. J’ai très vite compris que décrocher un premier entretien était déjà une étape en soi. »

une stratégie ciblée pour maximiser ses chances. 

Plutôt que d’envoyer des candidatures spontanées à tout-va, Sasha a opté pour une stratégie plus ciblée. Elle s’est concentrée sur les offres d’emploi publiées sur des jobboards et les sites des entreprises.

« Dès qu’une annonce me motivait vraiment, j’allais plus loin : je contactais directement les recruteurs ou managers sur LinkedIn pour leur faire part de mon intérêt et en apprendre plus sur leurs attentes. »

Pour se démarquer, elle a aussi enrichi ses candidatures avec des éléments différenciants. « J’ajoutais souvent une pièce complémentaire, comme une lettre de recommandation ou un portfolio, pour montrer mon engagement et faire la différence face à d’autres candidats », précise-t-elle.

34 candidatures, 5 entretiens et une première leçon.

En envoyant 34 candidatures, Sasha a décroché 5 entretiens. Un chiffre qui peut paraître faible, mais qui illustre bien la compétitivité du marché de l’emploi dans le secteur du marketing.

Chaque entretien a été une occasion d’apprendre et de progresser. « Après un premier échec dû à un manque de préparation, j’ai vite compris l’importance de bien me renseigner sur l’entreprise et ses besoins », confie-t-elle. Cette prise de conscience lui a permis d’affiner sa préparation et de gagner en assurance.

Elle a aussi appris à relativiser les refus. « Les premiers échecs ont été difficiles, mais j’ai fini par comprendre qu’ils faisaient partie du processus. J’ai utilisé les retours des recruteurs pour ajuster mon discours et mieux répondre à leurs attentes. Par exemple, lors d’un de mes premiers entretiens, on m’a expliqué qu’ils avaient choisi un candidat plus expérimenté. Avec du recul, j’ai compris que j’avais été déstabilisée par des questions pointues sur de nouveaux outils et méthodes, et que je n’avais pas su y répondre de manière convaincante. »

le jour où tout a changé.

Après plusieurs mois de recherche, Sasha décroche une opportunité qui marque un tournant dans son parcours… En découvrant une offre pour un poste de chef de projet marketing en agence, elle est déterminée à mettre toutes les chances de son côté. Elle aborde les 3 entretiens avec une préparation méticuleuse : analyse de l’entreprise, de ses valeurs, de ses projets, et construction d’un discours percutant en s’appuyant sur des exemples concrets. « J’ai pris le temps d’étudier leurs réalisations, de comprendre leur positionnement et de voir comment je pouvais faire le lien avec mes compétences. »

De quoi lui permettre de décrocher le poste dans une agence de renom et de confirmer son choix de carrière ! 💪

l’écart entre la formation et la réalité du marché.

Pour Sasha, l’une des grandes surprises a été l’écart entre les perspectives présentées par son école et la réalité du marché du travail. « On nous parle souvent des nombreuses opportunités dans la communication et le marketing, mais décrocher un premier emploi reste un vrai défi. La concurrence est rude, et les employeurs recherchent souvent des profils déjà aguerris. »

Elle regrette aussi le manque de préparation aux aspects pratiques de la recherche d’emploi. « J’aurais aimé que mon école nous forme à l’élaboration d’une stratégie de candidature ou encore à la négociation salariale . »

ses conseils aux jeunes diplômés.

Avec du recul, Sasha partage plusieurs conseils aux (futurs) jeunes diplômés (bientôt) en recherche d’emploi :

•       Anticiper : « Commencez vos recherches dès avril ou mai pour ne pas subir la pression une fois diplômé. »
•       Personnaliser ses candidatures : « Adaptez votre CV et votre lettre de motivation à chaque offre pour maximiser vos chances. »
•       Utiliser LinkedIn : « Élargissez votre réseau et contactez directement les recruteurs pour vous démarquer. »
•       Ne pas se décourager : « Un refus n’est pas un échec personnel, mais une étape normale du processus. »

D’après le baromètre 2023 de l’APEC, 88% des diplômés Bac+5 et plus de la promotion 2021 ont trouvé un emploi dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme. Un chiffre encourageant qui montre que, malgré les difficultés, la recherche d’emploi aboutit souvent favorablement. Et pour maximiser vos chances de décrocher un premier emploi qui vous correspond, n’hésitez pas à vous inscrire ou contacter une agence Expectra 😉!

« Le plus important est de ne pas perdre confiance en soi. Certains processus de recrutement sont longs, et le marché peut être saturé sur certaines fonctions, mais avec de la persévérance, on finit par trouver sa place », conclut Sasha.

et plus encore :

La stratégie de Sasha met en lumière l’importance de la préparation et du réseau dans la recherche d’emploi. Découvrez aussi les 10 compétences à valoriser dans un CV en 2025 pour faire la différence dès l’envoi de votre candidature. 

*Le prénom a été modifié pour cet article