7 principes d’optimisme qui ont sauvé une entreprise
20 janvier 2020
Le cœur à 180, j’adresse aux équipes mon premier speech de chef d’entreprise alors que la PME familiale, pour laquelle j’ai dû quitter mon job, coule plus vite que le Titanic.
par Jean-Luc Hudry.
L’enjeu : Convaincre ou disparaitre.
D’où un discours optimiste, ainsi résumé : La situation est grave, mais j’ai confiance, on va s’en sortir, ça va marcher, je suis très optimiste.Un triomphe ?Pas vraiment, l’accueil est glacial, les visages sont fermés, on entendrait voler une mouche. Soudain, Pierre, pilier historique de l’entreprise, se lève et m’interpelle : « Jean-Luc, les clients désertent, le banquier ne suit plus, on a le dynamisme du bulot et vous êtes très optimiste ? Désolé, nous, on n’y croit pas ».Quel choc ! Toute la nuit, je m’interroge : qu’est ce qui cloche dans ce message pourtant optimiste ?Au petit matin, bingo, je remercie Pierre d’avoir torpillé mes efforts. Il m’a fait découvrir les limites de l’optimisme version « Bisounours », certes sympathique mais inopérant car fondé sur la seule affirmation que « tout finira bien ». Trop court pour convaincre les collaborateurs.Alors je planche sur les fondements de la nature humaine et du management et construis peu à peu, avec les équipes, un autre optimisme, autrement plus charpenté et concret : un optimisme 100% opérationnel.Le résultat ? Déjouant tous les pronostics, appuyé par l’incroyable engagement des équipes, cet optimisme managérial sauve l’entreprise. J’ai l’honneur de la conduire presque vingt ans.
Voici donc 7 principes d’optimisme opérationnel sur les 50 nous ayant permis de soulever des montagnes. A consommer sans modération.
1 – Trop de positif tue le positif
Quel eût été le résultat si j’avais dit aux équipes : nous tentons des choses mais, c’est sûr, on va se planter ! L’entreprise aurait coulé à pic. Pour construire, et non détruire, une approche positive des situations est donc indispensable. Mais point trop n’en faut. Le positif à outrance peut conduire à l’inverse du résultat voulu : déresponsabilisation et manque de lucidité : On a perdu le marché, c’est pas grave, y’en aura d’autres ; Myrtille s’en va, bah, une de perdue dix de retrouvée, etcCet optimisme béat, illusoire antidote aux évènements négatifs, masque la réalité, ignore le risque et favorise l’inaction. Evitez cet optimisme « ravi de la crèche » que, faute d’expérience, j’ai véhiculé… dans un premier temps.
2 – L’optimiste a inventé l’avion, le pessimiste a inventé le parachute : prenez les deux !
Traiter le risque, c’est rester éveillé et attentif aux évolutions du marché, des règlementions, des tendances sociétales, etc. Remerciez donc «Miss Cata» votre voix intérieure négative, quand elle vous souffle qu’après avoir mangé votre bras gauche, Martin, votre concurrent, ronge le droit.Sans elle, vous n’auriez rien vu et Martin se serait régalé. C’est cela le parachute, une PETITE dose de pessimisme qui vous titille et vous fait agir. Ainsi vous réduisez le risque de déconvenue.Joli paradoxe, ce soupçon de pessimisme alimente donc votre optimisme ! Clairement, l ’avion et le parachute sont vos alliés : prenez-les tous les deux, sans toutefois vous tromper de proportions : Une GRANDE dose d’optimisme et un fond de pessimisme vous feront voyager loin.
3 – Les faits d’abord
Il y a l’évènement. Et ce que vous PENSEZ de l’évènement. Or tout est là. Souvent, l’affect vient polluer l’analyse sereine d’un risque, car votre imagination prend le pouvoir et vagabonde dangereusement. La qualité de l’analyse en souffre. Généralement, les décisions empreintes de charge émotionnelle sont moins pertinentes que celles qui s’en tiennent, d’abord, aux faits. Nulle question d’étouffer vos émotions, bien sûr, mais de les maitriser. Et comme l’optimisme opérationnel se nourrit de lucidité, attachez-vous aux faits, rien qu’aux faits. L’affect vient ensuite.
4 – Pensez «autrement»
Dans notre entreprise, les habitudes étaient si ancrées et les pensées si formatées que créer du neuf relevait de l’exploit. Or plus la corde est raide, plus il faut innover. Comment ? En apprenant à penser « autrement ». C’est-à-dire à porter un regard neuf sur les choses en ouvrant les fenêtres et en s’affranchissant de réflexes jamais remis en cause. Les résultats furent spectaculaires. En conférence, je montre comment penser autrement votre business, vos ressources, vos collègues, etc. A chaque fois, la prise de conscience est forte et génère des décisions concrètes dès les jours suivants.
5 – Fuyez le pessimiste chronique : il démotiverait une fourmilière !
L’optimisme est comme les essuis-glaces, il ne stoppe pas la pluie mais permet d’avancer.Le pessimiste chronique, lui, vous stoppe à coup sûr.
- en regardant systématiquement LE truc qui ne va pas et sans rien proposer.
- en voyant la difficulté et non l’opportunité,
- en prédisant votre échec puisque lui-même a échoué.
Capable de donner le blues à un couvent de moines tibétains, cet oiseau de mauvais augure est un risque majeur pour la cohésion. Pour y faire face, ne lui jetez pas la pierre. Il a ses raisons mais rien ne vous oblige à capituler. Face à un collaborateur sur-pessimiste, trois solutions :
- Tenter le dialogue, on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher.
- Sans triomphalisme, montrez- lui des exemples d’approches gagnantes.
- Fuyez !
6 – Raisonnez solution
Face au risque, beaucoup raisonnent « problème ». Certes, bien le poser et l’analyser est crucial. Mais le détailler indéfiniment ou chercher des fautifs ne résout rien. Un problème surgit ? Switchez immédiatement en mode solution : couplez ces deux mots, problème / solution, aussi solidement que Astérix et Obélix, Roux et Combaluzier, etcEn conférence, j’aime partager une méthode simple, puissante et ludique qui change tout : état du risque, traitement du risque, résultats. Elle fait de chacun un solutionneur. Vous aussi, faites-le !
7 – Entre deux illusions, choisissez la bonne
Optimisme et pessimisme sont des projections, donc deux illusions. Or, face au risque, laquelle vous emmène le plus loin ? Laquelle vous fait vivre le mieux l’incertitude ? Poser la question c’est y répondre.L’optimisme opérationnel ne participe jamais aux catastrophes mais toujours aux bénéfices. Appliquez ces 7 puissants principes :L’optimisme au travail : ENCORE !Le coup de cœur de Jean-Luc HudryEdmond
Bio du blogueur :
Jean-Luc HudryConfronté à une incroyable adversité dans sa vie d’homme et d’entrepreneur, le pessimisme a failli emporter Jean-Luc Hudry. C’est l’optimisme concret, forgé au contact des évènements, qui lui a permis de vaincre les épreuves et d’obtenir les résultats que tout le monde jugeait impossibles. Conférencier référence en optimisme opérationnel et motivation, Jean-Luc Hudry, transmet cette somme d’expériences dans des conférences plébiscitées, car concrètes, ludiques, et particulièrement impactantes. Il est l’auteur du premier livre d’optimisme pratique (Préface Philippe CROIZON) : Ca va comme un samedi… même le lundi Linkedin : https://www.linkedin.com/in/jeanluchudrySite : https://jeanluchudry.com
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