Comment construire sa carrière selon ses envies ?

Quelle cohérence trouver dans son parcours ? Quel sens lui donner dans les années à venir ?Des solutions existent pour aider à se poser les bonnes questions et (re)devenir l’artisan de sa carrière.

Le rythme de la vie professionnelle laisse peu de place à l’introspection. Pourtant, après une carrière jalonnée de succès, d’échecs et de changements de poste, il est naturel de vouloir faire le point sur son parcours.

Cette analyse a un prix : du temps. Et a souvent besoin d’une personne extérieure pour se construire.

Première possibilité : s’entretenir régulièrement avec sa hiérarchie ou son responsable des ressources humaines, afin de poser des questions, faire le point sur ses missions, aspirations, possibilités d’évolution, et comprendre sa position dans la stratégie de l’entreprise.

L’entretien annuel est prévu à cet effet, mais solliciter un autre rendez-vous est toujours un plus. Cependant, ce type d’entretien reste dans le cadre de l’entreprise, et faire le point peut nécessiter plus de distance…

C’est le principal atout du coaching : faire appel à un intervenant extérieur, neutre, capable de considérer un parcours dans son ensemble, professionnel comme personnel.

Le coach est là pour aider à se poser les bonnes questions : exprimons-nous suffisamment nos qualités à notre poste ? Avons-nous trouvé un bon équilibre vie privée – vie professionnelle ? Quels sont nos véritables envies ?Il permet de prendre du recul, mais aussi de construire de nouveaux projets et d’établir les étapes pour les réaliser.

Se réorienter, améliorer sa façon de communiquer, rebondir après un échec, se préparer à un nouveau poste, démarrer une nouvelle activité… Le coaching répond à ces différentes problématiques. Il s’organise en plusieurs séances, généralement individuelles.

Un bon outil pour faire le point : le bilan de compétences

Le bilan de compétences identifie les compétences acquises, les axes de progrès et les éléments de motivation.

Il impose de retracer l’ensemble de sa carrière, et met en lumière des éléments parfois négligés : passions, projets laissés de côté, stress…

Un processus qui conduit à définir de nouveaux objectifs.

Il s’effectue dans un centre de bilan de compétences, ou auprès d’un organisme privé agréé. Son déroulement : des séances de 2 à 3 heures, dont une grande partie en face à face avec un consultant, pour une durée cumulée de 15 à 24 heures. L’investissement personnel n’est donc pas à négliger.

Le bilan de compétences peut donner lieu à un congé pour bilan de compétences, financé par le Fongecif ou l’Opacif dont dépend l’employeur, pour tout salarié en CDI justifiant de 5 ans d’ancienneté, dont 12 mois au sein de l’entreprise. Il peut aussi être payé par les heures de DIF, ou entrer dans le plan de formation de l’entreprise si l’employeur en fait la demande.

A noter : quel que soit le mode de financement, personne n’est tenu de communiquer les résultats de son bilan de compétences à son employeur.